Des pierres, des mouvements, un parcours, un quartier, une promenade, du lien,…
Le Chemin de cailloux est un projet de la céramiste plasticienne Pascaline Wollast pour les logements des rues Dries-Ernotte-Elan à Watermael-Boitsfort. Il s’inscrit dans le cadre du « 101e% », un programme de la SLRB (Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale) qui vise l’intégration des habitants dans la démarche de l’artiste.
Il s’agit d’un projet participatif d’une année, émaillé de nombreux ateliers et animations reliés à l’art et à l’environnement.
En conclusion du projet, neuf sculptures, pures et abstraites, ont pris place dans les espaces verts du quartier. S’y ajoutent des interventions discrètes : dorures à la feuille d’or, ainsi que des gravures, dont un plan sommaire, ou des phrases dans de nombreuses langues, offertes par les habitants.
Au-delà d’un mobilier urbain aux formes douces et accueillantes, ces pierres forment un ensemble de balises d’aspect naturel et énigmatique ; un support au jeu et à l’imaginaire collectif.
client | commande de la SLRB – Société du Logement de la Région Bruxelloise |
projet | appel à projet | public Art | projet participatif | gravures |
lieu | autour des logements situés rues Dries Ernotte-Elan à 1170 Watermael-Boitsfort – Bruxelles |
matière | pierre bleue, dorure, dalle en grès du Condroz, dolomie |
rôle | co-création des sculptures, gravures et dorures ; atelier d’écriture |
utilisation | les habitants du quartier, les enfants, les passants s’approprient les œuvres |
année | 2015-2016 |
dimensions | site : 150/300m | sculptures (7x) : 2/1.5/0.8 m (variable) |
budget | 60.000 € (sculpture) |
website |
En bas, un trou, des grosses machines, des explosions, des tacatacatcatac…
En haut de machines ancrées au sol, énormes, vielles d’un demi siècle, comme des locomotives qui tournenttournenttournent… et de l’eau en masse qui coule
Autour, un puzzle de pierre, de bloc, il faut choisir…
A la carrière Gripierres à Ouffet chez Jean et Urbain Grilo.
Etape déterminante et pourtant tellement loin encore du résultat et du site final. Il faut se projeter.
Jean et Urbain, les artistes, ils connaissent et ils sont toujours les bienvenus. Partager, discuter, rigoler.
Ils savent ce que c’est que le travail et n’ont pas perdu le goût de vivre !